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Limite arrêt de travail : ce qui va changer en 2026 

limite arret de travail

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Votre médecin ne pourra bientôt plus vous arrêter aussi longtemps qu’il le souhaite. Dès 2026, des règles strictes s’imposent : limite arret de travail à 15 jours, prolongations encadrées à 2 mois, téléconsultation interdite pour renouveler. Objectif ? Découvrez toute l’actualité qui vous concerne 👇 !  

💡 L’essentiel à retenir 

À partir de 2026, les médecins devront respecter des durées maximales pour prescrire un arrêt de travail :  

🩺 Arrêts maladie : ce qui change pour vous en 2026 

Les députés de la commission des Affaires sociales ont voté ce vendredi plusieurs mesures qui vont modifier en profondeur les règles autour des arrêts de travail. Concrètement, voici ce qui vous attend en 2026. 

Limite arret de travail 

Fini les arrêts sans limite de durée ! Les députés ont validé un plafonnement de la durée des arrêts de travail, dont les détails seront fixés par décret. Le gouvernement propose 15 jours maximum pour un premier arrêt prescrit par un médecin de ville, et 30 jours en cas d’hospitalisation

Quant à la prolongation d’un arrêt, elle sera limitée à 2 mois.  

Rassurez-vous ! Les médecins gardent toujours la possibilité de dépasser ces plafonds s’ils jugent que votre situation l’exige. Ils devront simplement le justifier sur l’ordonnance. 

Pas de renouvellement d’arrêt maladie à distance 

En 2026, il ne sera plus possible de renouveler un arrêt maladie via une téléconsultation. Concrètement, si vous avez déjà un arrêt en cours et que vous souhaitez le prolonger, vous devrez voir votre médecin en personne, pas en visioconférence. 

Cette mesure vise à mieux encadrer les prescriptions et à limiter les abus. 

Les mutuelles seront désormais informées de la fraude liée aux arrêts maladie 

Les députés ont également voté un amendement pour durcir la lutte contre la fraude. Jusqu’à présent, l’Assurance maladie devait déjà prévenir l’employeur en cas de fraude avérée à un arrêt de travail, ce qui permettait à ce dernier de suspendre le maintien de salaire. 

Désormais, la Sécurité sociale devra aussi alerter la complémentaire santé. L’objectif est de renforcer les contrôles arrêt maladie et de limiter les abus qui pèsent sur les comptes de la Sécu. 

💡 En résumé : Les congés maladie vont être mieux encadrés avec un arret de travail limite a 15 jours, l’interdiction de renouveler par téléconsultation, et un renforcement des sanctions en cas de fraude.  

Limite arret de travail : quelles sont les conséquences de cette nouvelle décision ? 

Objectif du gouvernement : Réduire les dépenses d’indemnités journalières 📉 

Le gouvernement affiche clairement son intention : maîtriser les dépenses de santé en limitant les arrêts de travail jugés trop longs. En 2023, la Sécurité sociale a versé 20,3 milliards d’euros d’indemnités journalières. Près de 11,6 milliards concernaient les arrêts maladie des salariés du privé et des contractuels de la fonction publique, d’après les chiffres de la DREES

L’idée ? Obliger les médecins à fractionner les arrêts et à justifier systématiquement les prolongations. Le pari du gouvernement est double : 

Conséquences pour les salariés  

Derrière les chiffres et les objectifs budgétaires, cette réforme va concrètement changer le quotidien des employés : 

Que faire en cas de prolongation nécessaire de l’arrêt maladie ? 

Avec la réforme 2026, prolonger un arrêt maladie nécessite de suivre une procédure précise. Voici les étapes à respecter. 

Étape 1️⃣ : Anticiper avant la fin de votre arrêt 

Afin d’éviter toute rupture dans le versement des indemnités journalières et dans votre couverture, prenez rdv avec votre médecin traitant 2 à 3 jours avant la date de fin de votre arrêt actuel.  

Étape 2️⃣ : Consulter obligatoirement en présentiel 

Les renouvellements d’arrêt en téléconsultation sont désormais interdits.  

Ce qu’il faut apporter : 

Expliquez clairement pourquoi vous ne pouvez pas reprendre (douleurs, fatigue, nature physique de votre travail, etc.). 

Étape 3️⃣ : Obtenir une justification médicale écrite 

Le médecin évalue votre état de santé et précise la durée supplémentaire nécessaire (maximum 2 mois par renouvellement).  

Important : Le médecin devra justifier auprès de l’Assurance maladie pourquoi il dépasse les plafonds réglementaires.  

Étape 4️⃣ : Transmettre la prolongation à votre employeur et à la CPAM 

Sous 48 heures : 

Étape 5️⃣ : Se préparer à d’éventuels contrôles 

Suite à cette demande, vous pouvez subir des contrôles par le médecin-conseil de l’Assurance maladie.  

En résumé : Anticipation + consultation en présentiel + justification médicale solide = prolongation accordée. Maximum 2 mois par renouvellement, renouvelable tant que votre état de santé le nécessite. 

Limite arrêt de travail : impact sur votre assurance et vos indemnités complémentaires 

🔍 Couverture de la Sécurité sociale 

En cas d’arrêt de travail, l’Assurance maladie vous verse des indemnités journalières calculées sur la base de vos salaires des 3 derniers mois : 

Source : Ameli 

Ce qui peut changer avec la réforme : 

🔍 Couverture de l’employeur 

Selon votre ancienneté et votre convention collective, votre employeur peut compléter les indemnités de la Sécu pour maintenir une partie de votre salaire pendant l’arrêt. Mais ce n’est pas systématique ! 

🔍 Prise en charge des complémentaires santé (mutuelles et prévoyances) 

Votre mutuelle santé classique ne verse généralement pas d’indemnités journalières pendant un arrêt maladie. Son rôle, c’est surtout de rembourser vos frais de santé. 

Pour toucher des indemnités complémentaires qui compensent votre perte de salaire pendant l’arrêt, il faut avoir souscrit un contrat de prévoyance spécifique. 

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Foire aux questions

Actuellement, il n’existe aucune limite légale de durée pour un arrêt de travail en France. Un médecin peut prescrire un arrêt aussi long que l’état de santé du patient le nécessite. Seules des recommandations par pathologie existent, mais elles ne sont pas contraignantes. Cette liberté totale disparaîtra en 2026.
À partir de 2026, les médecins devront respecter ces plafonds : 15 jours maximum pour un premier arrêt prescrit en cabinet de ville, 30 jours après une hospitalisation, et 2 mois max pour chaque prolongation. Les médecins pourront dépasser ces limites en justifiant médicalement leur décision.
Oui, la réforme s’applique à tous les salariés du secteur privé et aux contractuels de la fonction publique couverts par l’Assurance maladie.
Si votre médecin estime que vous avez besoin de plus de temps, il peut dépasser la limite en justifiant médicalement sa décision par écrit sur l’ordonnance. L’Assurance maladie examinera cette justification et pourra accepter ou demander un contrôle médical.
Oui, il est possible de renouveler votre arrêt de travail autant de fois que nécessaire, par tranches de 2 mois maximum à chaque fois. Votre médecin devra justifier médicalement chaque prolongation.
Un arrêt classique couvre les maladies courantes avec indemnisation jusqu’à 3 ans maximum. Une ALD (Affection Longue Durée) concerne les maladies graves ou chroniques (cancer, diabète, insuffisance cardiaque…) avec prise en charge à 100% des soins et indemnisation prolongée.
C’est le médecin qui décide de prolonger votre arrêt après vous avoir examiné en consultation. Il évalue votre état de santé et détermine si vous êtes apte à reprendre le travail ou pas encore.
Non, le montant des indemnités journalières ne change pas avec la réforme 2026 : 50% de votre salaire journalier, plafonné à environ 41,47 € par jour. Ce qui change, c’est la durée de prescription des arrêts et les contrôles renforcés.
Pour éviter une perte d’indemnisation lors d’un long arrêt, consultez votre médecin 2-3 jours avant la fin de chaque arrêt pour éviter toute rupture. Respectez également les heures de présence au domicile, conservez tous vos justificatifs médicaux et répondez aux convocations de l’Assurance maladie.
Regardez combien vous toucherez par jour d’arrêt et pendant combien de temps avec votre contrat de prévoyance actuel. Si votre protection est légère ou absente, il est nécessaire de s’adapter et de comparer les offres pour mieux vous protéger avant 2026.
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