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Implant PRIMA : comment cette technologie pourrait changer la vie des patients touchés par l’atrophie géographique ? 

Implant PRIMA

Implant PRIMA

L’atrophie géographique touche plus de 1,5 million de Français et ne cesse de progresser avec le vieillissement de la population. Jusqu’en 2024, aucun traitement ne permettait de restaurer la vision perdue ❌. C’est désormais du passé ! L’implant PRIMA, promet de redonner totalement ou partiellement la vue aux personnes présentant des signes de DMLA ✔️.  

💡 L’essentiel à retenir 

Enfin un espoir de retrouver la vue grâce à un implant PRIMA ! 

Une étude clinique publiée le 20 octobre 2025 dans le New England Journal of Medicine a démontré que la restauration d’une vision centrale chez des patients atteints de DMLA est possible grâce à l’implant rétinien PRIMA. (source : NEJM) Cette technologie, développée initialement en France par Pixium Vision puis reprise par Science Corporation, marque un tournant historique.  

Qu’est-ce que l’atrophie géographique ? 

L’atrophie géographique est une maladie oculaire dégénérative chronique qui correspond au stade avancé de la DMLA sèche (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge). Elle se caractérise par la destruction progressive et irréversible des cellules de la rétine au niveau de la macula, la zone centrale responsable de la vision précise. 

D’ailleurs, la DMLA constitue la première cause de malvoyance en France. Elle touche environ 1,5 million de personnes de plus de 50 ans. (source : VIDAL

Symptômes de la DMLA 

Impact sur la vision 

Jusqu’à l’arrivée de technologies comme l’implant PRIMA, il n’existait aucun traitement capable de restaurer la vision perdue par l’atrophie géographique, ce qui rendait cette maladie particulièrement invalidante pour les millions de personnes.  

⚠️ N.B : Une bonne mutuelle santé optique demeure essentielle pour la prise en charge des différents frais médicaux. 

L’implant PRIMA : une innovation technologique révolutionnaire 

C’est Daniel Palanker, chercheur à l’université de Stanford, qui est à l’origine du système Prima. Le projet est porté par la société française Pixium Vision. Le concept de base est le suivant : comme les cellules photoréceptrices sont détruites, on les remplace par une puce électronique qui remplit la même fonction (convertir la lumière en signaux électriques exploitables par le cerveau).  

Comment fonctionne l’implant PRIMA ? 

1️⃣ Le chirurgien place une petite puce électronique ultra-fine sous la rétine, pile à l’endroit où les cellules sont mortes.  

2️⃣ Le patient porte ensuite des lunettes spéciales équipées d’une mini-caméra et d’un projecteur.  

3️⃣ La caméra filme ce qu’il y a devant soi et envoie l’image à un petit ordinateur de poche qui la traite.  

4️⃣ Cet ordinateur renvoie l’image modifiée vers le projecteur intégré aux lunettes.  

5️⃣ Le projecteur envoie alors des impulsions lumineuses infrarouges directement sur l’implant.  

6️⃣ L’implant convertit cette lumière en stimulations électriques qui activent les cellules nerveuses encore vivantes sous la rétine.  

7️⃣ Ces cellules transmettent enfin le signal au nerf optique, puis au cerveau, qui reconstitue une image.  

Ce nouveau traitement est-il vraiment efficace 💡? 

L’essai clinique publié en octobre 2025 dans le New England Journal of Medicine a donné des résultats que les chercheurs n’hésitent pas à qualifier d’exceptionnels. 

L’étude a été réalisée dans 17 centres européens, dont 5 en France. Elle a suivi 38 patients souffrant de DMLA atrophique sévère, avec un âge moyen de 79 ans. 

Après avoir reçu l’implant Prima et suivi plusieurs mois de rééducation visuelle, les participants ont montré des progrès intéressants. 81 % d’entre eux ont gagné au moins 10 lettres de lecture sur un tableau standard. 78 % sont allés encore plus loin, parvenant à lire 15 lettres ou davantage. Le cas le plus impressionnant a même enregistré un gain de 59 lettres. 

Au-delà des chiffres, c’est dans le quotidien que ces améliorations prennent tout leur sens. 84 % des patients ont retrouvé la capacité de lire des lettres, des chiffres et même des mots dans leur vie de tous les jours. 

Quels sont les bénéfices de l’implant PRIMA pour les patients atteints d’atrophie géographique ? 

Atrophie géographique : quelle prise en charge ? 

Ces nouvelles avancées contre l’atrophie géographique représentent un véritable espoir. Cependant, ces traitements restent onéreux et leur mise en œuvre nécessite un suivi médical approfondi. 

Dans ce contexte, disposer d’une bonne mutuelle santé devient indispensable pour accéder à ces soins. Passé 50 ans, trouver une mutuelle pas chère relève parfois du parcours du combattant. 👉 C’est là qu’un comparateur en ligne comme Mon Gustave devient utile. En comparant les différentes offres, il vous aide à dénicher un contrat qui correspond vraiment à votre situation et à votre budget.  

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