Vers la fin de la voiture thermique en 2035 ? Entre reports possibles, exceptions pour les e-carburants et lobbying des constructeurs, la situation est plus complexe qu’il n’y paraît. Décryptage pour prendre les bonnes décisions et préserver votre budget automobile 🚗!
💡 L’essentiel à retenir
- La fin de la vente des voitures thermiques neuves est prévue pour 2035, mais des tensions politiques et industrielles pourraient modifier le calendrier.
- Les véhicules essence et diesel déjà en circulation pourront continuer à rouler sans restriction, même après 2035.
- La transition s’annonce complexe : manque de voitures électriques, coûts élevés, réseau de recharge encore insuffisant et pression concurrentielle chinoise.
- Plusieurs alternatives existent : électriques, hybrides rechargeables, et e-fuels.
Fin de la voiture thermique en 2035 : ce qu’il faut retenir
L’Union Européenne a effectivement adopté cette mesure historique dans le cadre de son Pacte Vert pour l’Europe, visant la neutralité carbone d’ici 2050. Concrètement, à partir du 1er janvier 2035, il ne sera plus possible de vendre des voitures neuves équipées de moteurs thermiques traditionnels – essence, diesel ou hybrides – sur le territoire européen.
Les objectifs derrière cette décision 👇:
- Réduire drastiquement les émissions de CO2 du secteur automobile (responsable d’environ 12% des émissions européennes).
- Accélérer la transition vers les véhicules électriques et à hydrogène.
- Atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
- Diminuer la dépendance aux énergies fossiles importées.
Pourquoi l’interdiction des moteurs thermiques fait débat ?
Les débats et contestations sur cette décision persistent. Plusieurs pays membres contestent encore cette échéance qu’ils jugent trop brutale pour leur industrie automobile et leurs consommateurs.
Et en plus, les constructeurs automobiles tirent la sonnette d’alarme : ils ne sont tout simplement pas prêts à produire assez de voitures électriques pour tout le monde. Ils demandent donc de repousser la date d’entrée en vigueur de cette décision.
Selon Antonio Filosa, directeur général de Stellantis « ce n’est pas atteignable« . Source : Tf1 Info
Résultat ? Un décalage croissant entre l’ambition politique de Bruxelles et la réalité du terrain. Les constructeurs plaident pour plus de pragmatisme et de flexibilité, histoire d’éviter un effondrement brutal du secteur automobile européen face à la concurrence chinoise déjà bien avancée sur l’électrique.
📢 Nouvelles annonces de la Commission européenne prévues ce mardi 16 décembre
Les annonces liées à la fin de la voiture thermique en 2035 initialement programmées ce mercredi 10 décembre sont finalement reportées au 16 décembre.
Ce report en dit long sur les tensions actuelles à Bruxelles. L’interdiction de vendre des voitures essence et diesel neuves à partir de 2035, votée il y a deux ans, devait incarner l’engagement climatique de l’Europe. Sauf que depuis, les critiques s’accumulent : les ventes de voitures électriques peinent à décoller, et face aux Chinois ultra-compétitifs, l’industrie automobile européenne est sous pression.
2035 fin des voitures thermiques : Quel impact pour les automobilistes ?
L’interdiction de vente des voitures thermiques neuves en 2035 interroge beaucoup d’automobilistes français. Rassurez-vous : vous pourrez continuer à rouler, entretenir et revendre votre véhicule essence ou diesel après 2035. Aucune interdiction de circulation n’est prévue pour les véhicules déjà en parc.
Mais votre quotidien va progressivement évoluer. Les stations-service vont se raréfier au profit des bornes électriques et les garages devront se former aux nouvelles technologies.
En plus, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) se multiplient dans les grandes villes. Paris, Lyon, Marseille… De plus en plus d’agglomérations interdisent la circulation des véhicules polluants.
Les conséquences sur la revente et la décote des véhicules thermiques
La revente de votre thermique risque de devenir un vrai casse-tête. Aujourd’hui, une voiture thermique récente perd environ 20 à 25% de sa valeur la première année, puis 10 à 15% par an les années suivantes. D’ici 2030-2032, cette décote va grimper pour atteindre 30 à 40% par an pour les modèles thermiques récents à l’approche de 2035.
En bref, la fin de la voiture thermique en 2035 peut engendrer plus conséquences :
- Budget : Un véhicule électrique neuf coûte environ 42 390 € contre 26 774 € pour un thermique. Certains consommateurs peuvent trouver ce prix contraignant ralentissant ainsi les achats. L’état français encourage toutefois l’achat des voitures électriques grâce à plusieurs subventions, notamment le bonus écologique.
- Recharge : Nécessité d’un réseau de bornes électriques étendu, dont le déploiement se poursuit graduellement jusqu’en 2035.
- Orientations : Basculement vers électrique, hydrogène ou hybrides rechargeables d’ici 2035 ; les experts prévoient une augmentation des thermiques d’occasion.
- Restrictions urbaines : Contrôlez votre vignette Crit’Air pour prévenir les amendes dans votre zone géographique.
Assurance auto : ce que la fin de la voiture thermique en 2035 implique
L’interdiction de vente des voitures thermiques neuves en 2035 peut transformer le marché de l’assurance auto de plusieurs façons. Il y a aura éventuellement une plus forte demande sur l’électrique.
Assurance électrique 🔋 vs. Thermique 🔥 : quelles différences de coûts ?
Selon une étude de France Assureurs, les voitures électriques et hybrides coûtent plus cher à assurer. Source : TF1 Info
Pourquoi ? Les réparations sont plus coûteuses (une batterie endommagée = 8 000 à 15 000 €), la valeur du véhicule neuf est plus élevée, et les assureurs manquent encore de recul statistique sur la sinistralité.
En même temps, cette tendance est en train de s’inverser. Les conducteurs d’électriques ont moins d’accidents grâce à une conduite plus souple et des profils généralement plus prudents. Plusieurs assureurs proposent alors des tarifs préférentiels depuis 2024.
Les garanties à prévoir pour un véhicule électrique
Face la récente popularité des voitures électriques en France, les assureurs commencent à développer des garanties adaptées à ces véhicules, moyennant un surcoût de 50 à 120€ par an selon les options :
🔋 Garantie batterie : Elle couvre les dommages accidentels, les surtensions lors de recharges défectueuses. Attention aux plafonds (parfois limités à 5 000€ alors que le remplacement coûte 10 000€+) et aux franchises spécifiques (jusqu’à 1 000€).
🔌 Protection borne et câbles : Elle couvre le vol de votre Wallbox à domicile (jusqu’à 1 500€), le vol des câbles de recharge (200-800€) et les dommages électriques.
🆘 Assistance électrique renforcée : Il s’agit du remorquage vers la borne la plus proche (pas le garage), recharge d’urgence sur place, véhicule de remplacement électrique ou assistance 0 km dès le domicile.
Passer à l’électrique : le moment de changer d’assureur ?
La transition vers l’électrique est l’occasion idéale pour faire jouer la concurrence. Les assureurs proposent des offres de bienvenue attractives (jusqu’à -30% la première année) pour capter ce marché en pleine croissance.
N’hésitez pas à utiliser notre comparateur d’assurance auto en ligne Mon Gustave pour comparer les offres et obtenir des devis personnalisés en 2 min ! Vous visualisez immédiatement les différences de garanties et de prix.
Alternatives à la voiture thermique : quelles solutions pour 2035 ?
✅ Voitures électriques
L’électrique s’impose évidemment comme l’alternative principale au thermique d’ici 2035, mais avec des avantages et contraintes qu’il faut bien comprendre avant de franchir le pas.
| Avantages | Limites |
| Entretien réduit : 150-300€/an | Prix d’achat élevé : 42 390€ en moyenne |
| Coût d’usage faible : 2-3€ aux 100 km | Autonomie limitée : 250-400 km réels |
| Bonus écologique : jusqu’à 4 200€ + 1 000 € | Temps de recharge : 30 min à 8h |
| Silence et confort de conduite | Réseau de bornes insuffisant dans certaines zones |
| Économies annuelles en carburant | Assurance : 10-20% plus chère |
| Zéro émission à l’usage |
✅ Hybrides rechargeables
Les hybrides rechargeables (PHEV) combinent un moteur thermique et un moteur électrique avec une batterie rechargeable sur secteur. Plusieurs pays européens les considèrent comme une bonne alternative au 100% thermique. En plus, permettre aux automobilistes de conduire ce type de véhicule permettrait une transition en douceur !
✅ E-fuels
Les e-carburants (carburants de synthèse) sont produits en capturant du CO2 atmosphérique combiné à de l’hydrogène vert. Ils permettent aux moteurs thermiques de rouler « neutre en carbone ». Bruxelles a accordé une dérogation pour les véhicules fonctionnant exclusivement aux e-fuels après 2035.




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