Chaque année, plus de 100 000 skieurs se blessent sur les pistes françaises, selon Franceinfo. Si vous remboursez un crédit immobilier, un accident de ski peut vite devenir un gouffre financier. Sans une assurance emprunteur ski adaptée, votre situation peut basculer du jour au lendemain. Découvrez les conséquences et les précautions indispensables à prendre avant de s’aventurer.
💡 L’essentiel à retenir
- Le ski impacte votre assurance emprunteur : Pratique intensive, hors-piste ou compétition peuvent entraîner une surprime, une exclusion de garantie, voire un refus de couverture.
- Le ski hors-piste est systématiquement exclu : 90% des accidents mortels en montagne sont dus aux avalanches.
- Trois garanties essentielles à vérifier : L’ITT (incapacité temporaire), l’IPT (invalidité permanente) et la garantie décès doivent couvrir vos accidents de ski selon votre pratique.
- La transparence est obligatoire : L’absence ou la fausse déclaration peut annuler votre contrat et vous priver d’indemnisation en cas d’accident.
- Vous pouvez changer d’assurance à tout moment : Grâce à la loi Lemoine, comparez les offres sur Mon Gustave pour trouver une couverture adaptée à votre pratique du ski.
Pourquoi le ski peut impacter votre assurance emprunteur ?
Vous êtes skieur ⛷️ et vous envisagez de souscrire un prêt immobilier ? Sachez que votre passion pour les sports d’hiver pourrait bien influencer les conditions de votre assurance emprunteur.
Des risques qui n’échappent pas aux assureurs
Le ski est un sport à risque peut exposer à des accidents qui ne sont pas anodins : fractures, entorses, traumatismes crâniens… Ces blessures peuvent provoquer une invalidité temporaire ou durable dans les cas les plus graves, entravant le remboursement du prêt immobilier. Pour l’assureur, cela signifie un risque accru de devoir vous indemniser.
Que se passe-t-il concrètement ?
Lorsque vous souscrivez une assurance pour votre prêt immobilier, vous devez déclarer vos activités sportives. C’est là que les choses peuvent se compliquer. Si vous pratiquez le ski de manière intensive ou dans des conditions risquées (hors-piste, freeride, compétition), plusieurs scénarios sont possibles :
- L’assureur peut vous imposer une surprime.
- Il peut exclure de votre couverture les accidents liés au ski. Les garanties incapacité de travail (ITT) et invalidité permanente (IPT) sont les plus impactées par les sports à risque. Ces garanties prennent le relais quand un accident vous empêche de travailler, que ce soit temporairement ou de manière permanente.
- Dans certains cas, l’assureur peut tout simplement refuser de vous couvrir. Cela reste rare, mais arrive notamment si vous cumulez plusieurs sports à risque ou si votre état de santé amplifie les dangers potentiels.
- Si vous voulez profiter de la couverture collective de la banque, celle-ci peut refuser et vous obliger à chercher une délégation d’assurance.
D’ailleurs, si vous pratiquez d’autres sports à haut risque comme l’escalade, la spéléologie ou la plongée sous-marine, vous serez confronté aux mêmes difficultés. La plupart des contrats standards ne couvrent tout simplement pas les sinistres survenus lors de ces activités.
❗ L’importance de la transparence
Il est important de rester honnête dans vos déclarations. Minimiser ou cacher votre pratique du ski pourrait vous coûter cher : en cas d’accident, votre assureur pourrait refuser toute prise en charge et annuler votre contrat. Même après avoir signé votre contrat, il faut respecter cette obligation. Si vous démarrez un sport à risque, contactez rapidement votre assureur pour le lui signaler.
En revanche, les pratiques occasionnelles et bien encadrées (un saut à l’élastique, un baptême de parapente) n’ont pas à être déclarées. Mais dès que vous devenez licencié ou que vous pratiquez de façon régulière en club, la déclaration devient obligatoire. C’est vraiment l’intensité et le niveau de risque qui font la différence !
Assurance emprunteur ski hors piste : êtes-vous vraiment couvert ?
Le ski hors-piste est considéré comme un sport à risque majeur par la majorité des assureurs. Si vous pratiquez cette discipline, votre assurance emprunteur standard ne vous couvrira probablement.
Pourquoi le ski hors-piste est-il exclu ?
Les assureurs classent le ski hors-piste parmi les activités à haut risque pour plusieurs raisons :
- Risque d’avalanche : 90% des accidents mortels en montagne
- Absence de sécurisation : pas de pistes damées ni de patrouilleurs
- Difficultés de secours : zones difficiles d’accès, interventions coûteuses
- Taux de sinistralité élevé : fractures, traumatismes crâniens, hypothermie
Résultat : la plupart des contrats d’assurance emprunteur excluent automatiquement le ski hors-piste de leurs garanties ITT, IPT et décès.
Comment bien s’assurer quand on pratique un sport risqué ?
✅ Souscrire une assurance spécifique
Si vous êtes membre dans un club ou une fédération sportive, vous avez probablement souscrit une assurance lors de votre inscription. Mais attention : elle couvre généralement uniquement votre responsabilité civile si vous blessez quelqu’un. Vos propres accidents corporels ne sont pas systématiquement pris en charge. Vous pouvez dans ce cas souscrire une assurance
✅ Adapter son assurance emprunteur
Pour votre crédit immobilier, il faut vraiment sécuriser votre couverture. Si un accident grave vous arrive, une bonne assurance emprunteur évite la saisie de votre bien et protège vos proches. Plusieurs options s’offrent à vous :
- Option 1 : Accepter une surprime
Certains assureurs acceptent de vous couvrir pour votre sport à risque moyennant un surcoût mensuel.
- Option 2 : Racheter les exclusions
Vous transformez une exclusion totale en garantie effective contre paiement d’une prime additionnelle.
- Option 3 : Exclure uniquement l’activité à risque
Vous restez couvert pour tous les autres accidents de la vie, sauf ceux liés à votre sport.
✅ Profiter de sa liberté de choix
Grâce à la loi Lagarde, vous pouvez choisir librement votre assureur. Pas besoin de prendre celle de votre banque, du moment que les garanties sont au moins équivalentes.
Et depuis la loi Lemoine, vous pouvez changer d’assurance emprunteur quand vous voulez, même si votre crédit est déjà en cours. Source : LegiFrance
⚠️ Attention à la résiliation par l’assureur
Votre assureur peut résilier votre contrat si vous démarrez un nouveau sport à risque sans le prévenir dans les 15 jours par lettre recommandée. Cette obligation s’applique dès que votre nouvelle activité aggrave le risque initialement couvert.
Assurance emprunteur ski : quelles garanties vérifier avant de partir ?
Avant de dévaler les pistes, vérifiez que votre assurance emprunteur vous couvre bien en cas d’accident de ski. Tous les contrats ne se valent pas face aux sports d’hiver.
1. La garantie Incapacité Temporaire de Travail (ITT)
C’est elle qui prend en charge vos mensualités de prêt si un accident de ski vous empêche de travailler temporairement. Vérifiez :
- Si le ski est inclus ou exclu de votre contrat
- Le délai de carence (souvent 90 jours)
- Le taux de franchise appliqué
2. La garantie Invalidité Permanente Totale (IPT)
En cas d’accident grave entraînant une invalidité permanente, cette garantie rembourse le capital restant dû. Assurez-vous que le ski ne figure pas dans les exclusions de garanties.
3. La garantie décès
Elle protège vos proches en remboursant intégralement le prêt en cas de décès suite à un accident de ski. Certains contrats excluent les sports à risque, d’autres les couvrent moyennant une surprime.
👉 Si vous pratiquez une activité sportive et que vous souhaitez une assurance emprunteur qui vous protège contre d’éventuels accidents, faites votre recherche et comparez les offres sur Mon Gustave. C’est un comparateur d’assurance emprunteur en ligne 100 % gratuit et sans engagement.
Quelles démarches effectuer avant un séjour au ski ?
💡 Vérifiez votre assurance emprunteur ski
Si vous avez un prêt immobilier en cours, relisez attentivement votre contrat d’assurance. Vérifiez que le ski figure bien parmi les activités couvertes et dans quelles conditions :
- Êtes-vous couvert uniquement sur pistes balisées ?
- Le hors-piste est-il exclu ?
- Y a-t-il des limitations géographiques ou d’altitude ?
En cas de doute, contactez votre assureur pour clarifier ces points avant votre départ.
💡 Contrôlez vos autres couvertures
- Votre assurance multirisques habitation inclut souvent une garantie responsabilité civile qui vous protège si vous blessez quelqu’un sur les pistes. Vérifiez qu’elle est active et suffisante.
- Votre carte bancaire peut offrir une assurance ski (assistance rapatriement, frais médicaux) à condition d’avoir réglé votre séjour avec. Renseignez-vous sur l’étendue de cette couverture.
💡 Pensez à votre carte vitale
N’oubliez pas votre Carte Vitale et votre carte européenne d’assurance maladie si vous skiez en Europe. Elle vous permettra d’être pris en charge dans les hôpitaux locaux.
💡 Préparez-vous physiquement
Le ski sollicite intensément votre corps. Quelques semaines d’exercices de renforcement musculaire et d’étirements peuvent réduire considérablement les risques de blessures.
💡 Vérifiez votre matériel
Faites contrôler vos fixations par un professionnel et assurez-vous que votre équipement (casque notamment) est en bon état. Un matériel bien réglé, c’est déjà une bonne prévention.
En prenant ces quelques précautions, vous pouvez profiter pleinement de votre séjour de ski tout en réduisant les dangers.
