Depuis septembre, les pharmacies font face à un problème majeur. Le gouvernement a modifié les règles du jeu en baissant les remises sur les médicaments génériques de 40% à 30%. Pour beaucoup de pharmaciens, cette décision représente une perte financière non négligeable. L’État cherche à faire des économies, mais le prix à payer pourrait être lourd : des centaines d’officines risquent de mettre la clé sous la porte. Découvrez l’impact de cette décision sur les pharmacies et les patients.
💡 L’essentiel à retenir
- Le gouvernement décide de baisser les remises commerciales sur les médicaments génériques de 40 % à 30 %.
- Cette décision vise à réduire le déficit de l’Assurance maladie, sans effet sur les prix payés par les patients.
- 600 à 700 pharmacies risquent la fermeture, menaçant l’accès aux soins particulièrement dans les zones rurales ou isolées.
Baisse des remises sur les médicaments génériques à 30%
Le secteur pharmaceutique en France actuellement vit des moments assez difficiles. Une réforme des remises commerciales sur les génériques provoque une colère généralisée chez les pharmaciens, du jamais vu depuis des années !
Le 6 août 2025, le gouvernement a tranché : les remises accordées par les laboratoires aux pharmacies vont diminuer. Elles tombent de 40 % à 30 % ce mois-ci. Mais ce n’est qu’un début. D’ici 2027, elles chuteront encore jusqu’à 20 %. Les médicaments biosimilaires n’échappent pas à la règle, avec un plafond désormais limité à 15 %.
Comment ça marche aujourd’hui ?
Le système est assez simple : quand une pharmacie achète des médicaments génériques auprès d’un laboratoire, elle peut bénéficier d’une remise sur le prix d’achat. Mais elle revend ensuite ces médicaments au prix officiel fixé par l’État. Cette différence entre ce qu’elle paye réellement et le prix de vente constitue une marge importante qui permet aux pharmacies de fonctionner et de payer leurs équipes.
Quelles sont les causes de la baisse des remises sur les génériques ?
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce ne sont pas les laboratoires qui ont poussé cette réforme. C’est le gouvernement qui impose ces restrictions pour faire des économies dans le budget de la Sécurité sociale. L’objectif : réduire le déficit de l’Assurance maladie.
Cette mesure fragilise particulièrement les petites pharmacies, qui dépendent beaucoup de ces remises pour maintenir leur équilibre financier et continuer à servir leur territoire.
Selon Laurent Filoche de l’UDGPO, cette réduction ne générera pas d’économie pour l’Assurance maladie, mais bénéficiera principalement aux laboratoires pharmaceutiques, qui diminuent leurs versements aux pharmaciens sans aucun bénéfice pour les patients. (Source : Capital)
D’un autre côté, cette décision gouvernementale viserait aussi à éviter que les laboratoires pharmaceutiques abandonnent le marché français, comme certains l’avaient menacé après les nombreuses baisses de prix des médicaments génériques.
Quel sera l’impact de la baisse des remises sur les médicaments génériques pour les patients ?
Faisant partie des médicaments remboursés par l’assurance maladie, il n’y aurait aucune différence pour les patients. Cependant, cette décision peut les impacter d’autres manières.
En effet, la réduction des remises sur les médicaments génériques met en péril la survie de nombreuses pharmacies, particulièrement en milieu rural où elles représentent souvent le dernier maillon de soins de proximité. Avec 600 à 700 pharmacies menacées de fermeture, les conséquences peuvent être durs : pénuries de médicaments, difficultés d’accès aux services gratuits, perte d’emplois, etc.
Comment l’industrie pharmaceutique a‑t‑elle répondu à cette décision ?
Les petites pharmacies s’inquiètent le plus face à ces restrictions budgétaires. En parallèle, les syndicats professionnels et l’USPO (Union de syndicats de pharmaciens d’officine) ont engagé un dialogue avec les pouvoirs publics, réclamant des aménagements pour préserver la viabilité financière des officines.
Malgré toutes ces démarches syndicales et les protestations généralisées, le dialogue reste au point mort sans véritable solution !
Face aux incertitudes sur l’accès aux soins, optimisez votre couverture santé !
Fermetures de pharmacies en vue ? Il va falloir s’adapter. Si votre officine habituelle met la clé sous la porte, vous devrez peut-être faire plus de route pour acheter vos médicaments. Frais de transport, consultations chez des professionnels plus éloignés, le coût des médicaments… la facture peut vite grimper.
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