Mini-crédits, paiements en plusieurs fois , crédit conso : ce qui change pour vous d’ici 2026 

Narjiss ZEMMARI

Les mini-crédits faciles et les paiements en plusieurs fois vont devenir nettement plus difficiles d’accès. C’est en tout cas ce qui se profile à l’horizon 2026. Une ordonnance relative au crédit à la consommation publiée le 4 septembre 2025 au journal officiel vient chambouler les règles du jeu. Mais concrètement, qu’est-ce qui change pour vous ? 

💡 L’essentiel à retenir 

  • 📆 Dès novembre 2026, les mini crédits, les crédits de moins de 3 mois et les paiements fractionnés seront mieux encadrés. 
  • Objectif : protéger les emprunteurs et prévenir le surendettement. 
  • Les pubs trompeuses sur la facilité d’emprunt seront interdites. 
  • Les prêteurs devront vérifier la solvabilité des emprunteurs et les informer clairement avant toute signature. 
  • Droit de rétractation de 14 jours et accompagnement renforcé en cas de difficulté. 

Les nouvelles règles relatives aux mini crédits et les paiements en plusieurs fois 

En 2026, plusieurs règles qui concernent le crédit conso vont changer. Le constat est là : les petits crédits se multiplient, et avec eux, les problèmes de surendettement. Payer en trois fois par-ci, un mini-prêt par-là… Plusieurs emprunteurs se retrouvent rapidement confrontés à des difficultés financières. 

Pour éviter que la situation ne dérape, l’ordonnance n°2025-880 a été publiée le 4 septembre dernier. L’idée ? Aligner la France sur les standards européens, qui protègent mieux les emprunteurs. Ces nouvelles règles prendront effet le 20 novembre 2026 afin de laisser le temps aux banques et organismes de crédit de revoir leurs contrats. 

Encadrement des publicités liées aux crédits consommation 

Désormais, toute publicité pour un crédit conso devra afficher clairement : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager ».  

Autre nouveauté : fini les messages qui présentent le crédit comme une solution miracle pour améliorer ses finances ou comme un complément de salaire sans conséquence. Les organismes ne pourront plus mettre en avant la facilité d’obtention d’un crédit. 

Plus de transparence de la part des prêteurs 

Les établissements de crédit devront remettre aux emprunteurs une fiche d’information claire avant la souscription de l’offre.  

Mais ce n’est pas tout. Le prêteur aura aussi l’obligation de donner à l’emprunteur les explications nécessaires : est-ce que ce crédit correspond vraiment à sa situation ? À ses besoins ? Il devra expliquer clairement comment fonctionne le prêt et, surtout, être transparent sur les répercussions possibles sur son budget et ses finances à venir. 

La vérification obligatoire de la solvabilité de l’emprunteur 

Même pour les mini crédits, les banques devront vérifier que l’emprunteur est solvable. Pour ce faire, ils peuvent consulter le FICP (fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers). Ce fichier recense les incidents de paiement. 

De plus, ces nouvelles règles incluent un allégement des informations requises dans les contrats pour les petits crédits ou prêts de courte durée, tout en maintenant la transparence nécessaire. 

D’ailleurs, en 2024, 17 % des dossiers de surendettement concernent un paiement en plusieurs fois ou un mini-crédit, selon le rapport annuel de l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB). (Source : Bfmtv

Le droit de rétractation  

L’emprunteur dispose de 14 jours pour changer d’avis après avoir accepté l’offre de crédit. Un formulaire de rétractation doit d’ailleurs être fourni avec le contrat. 

Les mesures de remédiation pour les emprunteurs en difficulté 

Si un emprunteur rencontre des difficultés financières, le prêteur devra d’abord lui proposer des solutions : allongement de la durée, révision du taux, suspension des mensualités pendant une période définie… Bref, chercher un arrangement avant d’envisager une action en justice. Et dès le premier retard de paiement, l’emprunteur devra recevoir une information sur ce qu’il risque et les conséquences possibles. 

👉 Avec ces nouvelles règles, la France s’aligne sur les standards européens et c’est nécessaire. Entre les mini crédits qui se multiplient et les paiements fractionnés proposés par plusieurs organismes, les occasions de s’endetter sans vraiment s’en rendre compte se sont démultipliées. Renforcer l’encadrement devient donc une priorité pour éviter que trop de personnes ne se retrouvent piégées par des dettes qu’elles ne peuvent pas assumer. 

Quels sont les types de crédit concernés par cette nouvelle réglementation ? 

La nouvelle réglementation couvre plusieurs types de crédits à la consommation : 

  • Les crédits gratuits : sans frais ni intérêts à payer. 
  • Les mini crédits : de moins de 200 €
  • Les crédits très courts : durée inférieure à 3 mois (paiements en plusieurs fois). 
  • Les crédits à la consommation dont les montants sont compris entre 75 000 et 100 000 €. 
  • La location avec option d’achat (LOA) : également appelée leasing.  

Le crédit conso deviendra-t-il plus difficile à obtenir en 2026 ? 

Oui, c’est possible mais de manière ciblée. Selon l’ordonnance publiée le 4 septembre 2025, qui entrera en vigueur le 20 novembre 2026, l’accès aux crédits à la consommation sera plus encadré. 

Sont particulièrement visés les crédits qui échappaient jusqu’alors à un contrôle : les micro-prêts inférieurs à 200 €, les crédits de courte durée (moins de 3 mois) avec des frais minimes, les prêts sans intérêt, ainsi que les montants plus importants compris entre 75 000 et 100 000 €. Les contrats de location avec option d’achat (LOA) entrent également dans le périmètre de cette réforme. 

Résultat 👉 les organismes prêteurs devront être beaucoup plus rigoureux. Publicités plus encadrés, vérifications de solvabilité renforcées, explications détaillées avant de signer… L’objectif est clair : éviter que les gens ne s’endettent au-delà de leurs moyens !  

D’ailleurs, si vous êtes à la recherche d’un crédit à la consommation pas cher et adapté à votre projet, n’hésitez pas à utiliser notre simulateur crédit conso Mon Gustave. 💡 Devis gratuit et sans engagement. 

Foire aux questions

À partir du 20 novembre 2026, l’accès au crédit conso sera plus encadré. Les mini crédits, paiements en plusieurs fois, crédits courts et montants entre 75 000 et 100 000 € entreront dans le périmètre réglementaire. Les organismes bancaires ne peuvent plus mettre en avant la facilité d’obtention des crédits. En plus, ils doivent vérifier la solvabilité des emprunteurs et fournir des explications détaillées avant signature.
Les mini-crédits ne seront pas limités, mais plus encadrés car ils entreront dans le champ d’application de la réglementation sur le crédit à la consommation. Les prêteurs devront être plus transparents, vérifier la solvabilité des emprunteurs, fournir des explications claires et respecter des règles strictes de publicité.
D’ici 2026, le paiement en plusieurs fois, même sans frais, sera assimilé à un crédit à la consommation et soumis à ses règles. L’accès au paiement fractionné sera plus encadré, avec plus de vérifications et d’informations obligatoires pour protéger les consommateurs et réduire les risques de surendettement.
Les mini-crédits, paiements fractionnés et prêts facilement accessibles en ligne seront plus encadrés. Les établissements devront vérifier la solvabilité via le FICP et s’assurer de l’adéquation du crédit à la situation financière de l’emprunteur. L’accès restera bien évidemment possible, mais plus contrôlé.
L’emprunteur peut exercer son droit de rétractation de 14 jours pour réfléchir à l’offre de crédit. La fiche d’information facilite la comparaison entre plusieurs offres. En cas d’ambiguïté, toutes les questions peuvent être posées au prêteur, qui doit expliquer clairement les termes du contrat ainsi que l’impact du crédit sur le budget. Cela permet d’emprunter en toute connaissance de cause.


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Expertise : En tant que rédactrice web chez Mon Gustave, j'ai le privilège de mettre en avant mon expertise en rédaction en ligne, notamment dans le domaine de la banque et de l'assurance. Mon objectif est de créer du contenu de qualité et informatif pour nos lecteurs, afin de les aider à prendre des décisions plus éclairées.
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